Bonjour à toutes et à tous,
Aujourd’hui je vais vous parler d’une randonnée que nous avons effectué quelques jours auparavant dans les environs de Saint-Géry à environ un petit quart d’heure de Cahors en remontant le courant du Lot. Cette balade, que vous pourrez aussi retrouver sur le site www.tourisme-lot.com, fait un peu plus de quatorze kilomètres donc pour des personnes ayant une certaine expérience dans le domaine de la randonnée donc si vous avez des bambins ou des ados un peu réticents, je vous conseille de ne pas emprunter ce chemin.
Cette rando commence tout doucement sur un joli chemin presque plat qui suit une très belle rivière aux eaux cristallines. Vous apprécierez certainement par les grosses chaleurs le fait que le chemin soit ombragé et presque humide cela confère une ambiance très roman fantastique médiéval avec le lichen, les ruines des anciennes maisons adossées à la falaise et le bruit des cascades. Si vous avez le temps, surtout sur le début du parcours, prenez le temps d’emprunter les petits chemins en hors-piste pour vous rapprocher de la rivière. C’est exactement ce que mon cher et tendre nous avons fait et nous avons découvert en quelque sorte le paradis. Cela nous a beaucoup rappelé notre voyage en Croatie et plus précisément les lacs de Plitvice. La couleur de l’eau et sa clarté, les bassins et les cascades vont faire de cette rivière notre futur lieu de baignade pour cet été.
Après la partie bucolique de la rivière et des petits chemins, on entre très vite dans le vif du sujet puisqu’au détour du parcours, on quitte la rivière pour monter, monter, monter… J’avoue, moi qui ne suis pas forcément très sportive, j’ai pas mal transpiré, mais cela se fait doucement, en respirant bien. On arrive alors sur une des parties les plus hautes du parcours de rando. On commence a bien percevoir les monts et les vallées du causse qui font la renommée aussi bien pédestre que vinicole de la région. La randonnée se poursuit à travers les champs de pâturages pour les bêtes. Nous avons pu apercevoir des brebis avec leurs petits mais aussi des vaches dans la forêt. Elles paissaient tranquillement à l’ombre sans personne pour les déranger juste deux promeneurs curieux de passage.
La présence de ces lieux de pâturage est aussi le prétexte pour nous de nous intéresser au patrimoine rural et caché de notre chère France. Déjà à plusieurs reprises nous avons pu observer ces maisonnettes ou cabanes de berger/gardien de troupeaux. Ce que nous avons pu remarquer à leur propos c’est que ce sont des construction en pierre sèche c’est à dire que pour maintenir les pierres, il n’y a pas de mortier ou autre liant. C’est uniquement le poids et la position des pierres qui font tenir les murs et le toit. C’est quelque chose d’extraordinaire en tout cas pour moi car je n’arrive pas a comprendre comment cela tient encore debout alors que des tempêtes et le temps sont passées par là. Probablement le génie caché de ces personnes.
Cabane pour les gardiens de troupeaux
Ces cabanes ne pouvaient faire figure de maison, c’étaient juste des abris pour les gardiens de troupeau. Il y a très peu d’espace, juste pour s’asseoir, pas d’espace pour s’allonger et encore moins d’espace pour protéger les bêtes des intempéries.
Lors de cette balade que nous avons effectué fin mai 2021, nous avons rencontré un petit inconvénient urticant : les larves du papillon Thaumetopoea processionea. Ce sont en fait des chenilles processionnaires du chênes. Franchement je ne pensais pas qu’il y avait des chenilles processionnaires dans les chênes, juste dans les pins. Bref ! Comme leurs cousines des pins, ces chenilles, vivent en colonies et sont très urticantes. Donc si vous faites la balade sportive avec vos enfants ou des animaux de compagnie faites très attention. De notre coté, on n’arrêtait pas de slalomer entre les chenilles qui descendaient des branches comme des décos de Noël, cependant, elles ont aussi tendance à tomber des branches et à se faufiler dans les cols des t-shirts. De notre coté on a été très peu touchés, quelques plaques sur les avant bras pour moi, mais cela gratte comme une piqûre de moustique. Donc éviter le moins de mai pour cette balade !
Les petits +
Ombragé pour la plus part du parcours
Défi sportif
Possibilité de se baigner
Points de vues
Pleine nature
Les –
Défi sportif
La mi-Mai ne semble pas être la bonne période à cause des chenilles processionnaires
Un peu long sur la fin
Pas de point d’eau sur le parcours, ni dans le village d’arrivée donc prévoyez minimum 1L d’eau par personne surtout en plein été
Historiquement vôtre,
Lauriane.